Synthèse commission apprentissage du 19 avril 2013
L’apprentissage scolaire est-il seulement une question d’investissement personnel de l’élève?
L’apprentissage de l’enfant amène des interactions entre les parents et les institutions, mais il peut y avoir un problème de confiance de la part de la famille. On pense que les réussites scolaires pour l’élève sont favorisées lorsqu’il y a un accompagnement individuel de l’enfant ainsi qu’un accompagnement de la famille, quand l’enfant rencontre des difficultés.
L’orientation en classe d’apprentissage est questionnée.
Le choix de faire un apprentissage en CFA s’effectue-t-il à la suite d’un échec scolaire ? Le choix s’exerce-t-il en rapport avec le nombre d’offres d’emplois dans le domaine ou est-il en rapport avec son propre choix ?
Quelques chiffres qui nous encouragent :
En quelques années, les sorties sans qualifications ont diminué en Picardie : elles sont passées de 10,8 % en 2000 à 8,7% en 2007. Cette baisse s’explique essentiellement par les réductions des abandons d’études au collège et en début de CAP et BEP.
L’apprentissage de la confiance entre parents et institutions scolaires : facteur de lutte contre l’échec scolaire ?
Nous avons une proposition : créer une association pour échanger librement entre les parents isolés et les institutions. Il y aurait un espace où les parents peuvent parler, échanger ce qu’ils vivent. Ils pourraient être entendus dans leurs propositions.
L’objectif de l’association serait l’accompagnement des élèves vers un projet d’orientation scolaire réfléchi par toutes les personnes qui s’occupent de l’enfant.
Synthèse commission mobilité du 19 avril
La recherche sur la mobilité bouscule ce que nous croyons savoir .
Au commencement de nos recherches sur la mobilité, nous pensions et disions qu’il n’y avait pas de transports sur notre secteur du Vimeu. Avec l’élaboration de notre carte de la Somme, qui recense les différentes trajectoires desservies par des transports, nous constatons que les trains sur le triangle « Albert-Amiens-Rue » ne sont pas présents, alors que l’on retrouve les bus du Trans80.
Les transports sont donc là, mais paraissent difficiles d’accès. Il y a un manque d’informations ou alors on ne sait pas où se renseigner.
Ce que nous avons appris de nos recherches
Il y a 782 communes dans la Somme, avec plus de 600 communes desservies par le trans80. Cela représente plus de 23% de communes non desservies.
On sait qu’il y a différents types de transports sur le département. Selon les villages ou petites villes, l’accès est réduit. Par rapport à la carte établie sur les différents modes de transports, on remarque deux noyaux : Abbeville et Amiens où se rejoignent les lignes des bus trans80.
On sait qu’il y a 49 gares, qui n’ont pas forcément de chef de gare, dont 3 gares de correspondances qui sont Abbeville, Amiens et Montdidier.
On sait que France Bleu Picardie diffuse des annonces de covoiturage le matin sur le département et autre.
On constate que les transports solidaires sont dans des nœuds et qu’ils vont chercher les personnes en milieu rural pour les ramener dans ces nœuds.
Il y a plusieurs tarifications sur les bus d’Abbeville, le BAAG : le Coeur de ville à 20 centimes, le trajet normal avec une correspondance à 1euro et divers abonnements.
Les transports solidaires sont à 1 euro les 10 kms et pour les actions particulières c’est 1 euro d’adhésion avec les trajets gratuits. Certaines personnes sont orientées sur des transports comme les ambulances pour que le ramassage des personnes ne soit pas effectué trop tôt ou ramené trop tard.
Il est possible de bénéficier d’une carte de transport de bus, comme celle réservée aux scolaires qui coûte 1,82 euro pour un aller-retour lorsque les personnes se déplacent pour un emploi ou une formation.
On sait qu’il est difficile de comparer les différents modes de transports.
De nouvelles questions animent notre débat et feront l’objet des futures recherches.
Est-ce que les bus du trans80 circulent seulement là où il y a des enfants ?
Il nous faut nous renseigner au Conseil Général pour les transports de bus, pour savoir qui a le droit de monter dans les bus, où et à quel moment.
On croit savoir par expérience que le fonctionnement des transports solidaires ne fonctionne pas toujours de manière efficace. Une demande de transport effectuée en temps et en heure peut être non validée : quelle est la procédure exacte de la prise en charge de ce transport ?
Nous souhaitons interroger le dispositif des emplois civiques : existe-t-il une prise en charge, pour les emplois civiques, de la mobilité pour aller travailler ?
Deux autres sujets nous préoccupent : comment comprendre le manque d’informations de l’information ? La mobilité est-elle une question urbaine ?