Objet des commissions : Le bilan du colloque « les Pensées Samariennes » au Conseil Général
Quel est le bilan de la présentation de chaque thème ?
Quels retours avons-nous eu sur les propositions du thème?
comment pouvons-nous les exploiter?
Commission apprentissage
Romain indique que le groupe de Moreuil doit travailler en fonction de chacun, car il y a des nouveaux arrivants. Il lui semble important de trouver un moyen d’avoir une synthèse adaptée aux besoins de chacun pour faciliter la prise de parole et la prise de note aussi par voie de conséquence.
Le journal de bord aussi doit être remis en question. Romain suggère de procéder de la même façon que le groupe de Rue, à savoir : une personne est en charge du cahier à tour de rôle et le soir un quart d’heure est consacré à la synthèse faite par le groupe qui complète. Ils vont déjà commencer par le fait que chacun va noter un moment clef de la journée et une personne sera chargée de les noter. La ou les synthèses seront faites en fin de journée.
Le groupe de Moreuil va essayer d’inclure plus de chiffres relevés dans les sondages dans leur façon de présenter leur travail. Loetitia leur a proposé de ne pas terminer leurs présentations de la même façon.
Le 7 février, Mme Thuilliez a indiqué que ce projet était unique, sous cette forme là dans la Somme.
Le groupe envisage de retravailler la présentation du projet des apprentissages, avant de prendre contact avec le Conseil général.
Véronique conseille d’être vigilant en présentant le projet et dans le développement des partenariats pour ne pas dévoyer le projet, c’est-à-dire qu’il ne soit pas transformé et perde son âme, les raisons profondes pour lesquelles on a voulu faire quelque chose. Romain précise que le groupe peut également le dévoyer lui-même et qu’il faut aussi être vigilant.
Commission emploi
Le groupe d’Abbeville pense que, lors de la réunion, tout le monde a compris l’explication de la demande de 3 années pour le contrat CUI, afin de passer une Validation des Acquis de l’Expérience.
Valérie rapporte qu’elle a été perturbée dans sa présentation par le fait qu’elle ait lu le texte et qu’elle ait apporté des explications avant de reprendre la lecture. Elle propose que l’explication soit apportée par une personne qui n’a pas lu.
L’attestation d’expérience professionnelle est différente pour les différents secteurs professionnels et le groupe d’Abbeville continue de se renseigner pour savoir si elle est utile et utilisée pour les employeurs, si elle a une forme de reconnaissance.
M. CROCHEZ, responsable emploi-insertion de la ville d’Abbeville a dit que cette attestation est valable, mais il ne l’utilise pas. Il ne savait même pas que ça existait. Il ne veut pas entendre parler du mot « insertion », il parle de contrat de travail plutôt que du contrat unique d’insertion. Ce contrat devrait changer de nom prochainement et il attend la réponse ; il ne peut pas dire s’il doit y avoir d’autres changements sur le contrat : la durée, etc.
Nous avons émis l’idée que le groupe d’Abbeville pourrait proposer des noms de contrat.
Le groupe d’Abbeville attend des réponses de M. MOKKADEM et de Mme LORSON pour les rencontrer afin de voir avec eux le suivi tripartite, pendant le Contrat CUI, du salarié avec l’employeur et un conseiller du Pôle emploi.
Commission citoyenneté
Nous avons rappelé, pour les absents au CG, le travail, le souhait de mettre en place un citoybus, dans chaque commune dépourvue d’antennes administratives, destiné à des personnes isolées et en « recul » vis-à-vis des institutions pour aider dans les recherches, les renseignements administratifs, recréer un lien social, orienter vers les institutions. Les besoins sont identifiés à partir des synthèses de questionnaires.
Sa mission : créer du dialogue, renouer des liens et ne surtout pas prendre la place des institutions. Avec cette précision qu’il y aurait une personne du bus avec une voiture pour aller chez les gens qui ne peuvent se déplacer. Ce qui ne nous semble pas avoir était assez explicite lors de la rencontre.
Le bilan est positif : l’échange nous a amenés à discuter la responsabilité et le rôle de chacun dans une équipe. La place des arguments pour défendre un avis, une opinion. Et ce quelque soit le moment. Accéder plus à notre mémoire plutôt qu’à l’écrit pour favoriser la prise de parole. Le papier ne serait que du secours.
Les retours sont essentiellement des réactions immédiates, sur le moment. Depuis aucune manifestation et prises de contact ne se sont établies. Cela nous a permis de voir si on avait des choses à approfondir, à revoir, de prendre conscience de l’importance de revenir et insister sur le fait qu’on n’entre pas dans le boulot des institutions dans la proposition. Nous devons être plus précis.
Suite à cette interrogation de Marie : “Y a t-il eu une prise de position au sein du groupe pour qu’un ou une des membres prennent place dans le bus ?” Nous envisageons d’étudier et savoir si quelqu’un de nous ferait partie du citoybus et comment. Ceci nous a amenés à clarifier le rôle des acteurs du citoybus.
Me Lainé, chargée de territoire Montdidier/Moreuil a dit qu’elle appuierait la proposition, d’autres sans venir nous voir l’ont laissé entendre également.
Nous pensons donc qu’il serait pertinent suite à cette rencontre:
– de reprendre contact avec les personnes intéressées, afin d’évaluer jusqu’où peuvent aller ces appuis,
– de savoir si les personnes concernées envisagent la création du projet,
– de compléter des choses,
-de connaître leur opinion, leurs questions …
Les nôtres sont celles-ci : Quel intérêt, quel appui, quelle adhésion et quel accompagnement à la réflexion seront possibles ?
– de nommer les autres personnes, et de prendre contact avec elles pour les mêmes raisons.
– d’améliorer la proposition à partir des avis des personnes intéressées.
– accentuer le travail sur la faisabilité en complétant la liste des bus (Bibliobus, Picardie Maritime, Mission Locale, mail, bus relais PMI …) et en identifiant les freins à la fréquentation ou non du citoybus, autres que ceux liés aux institutions. Recherche envisagée à partir de questionnaires ou d’entretiens de personnes fréquentant ou non les bus existants afin d’en tenir compte dans la proposition et d’imaginer des solutions avant sa création possible.
Commission recherche-action
Avant cette rencontre, la recherche-action était mal comprise. Maintenant, nous pensons que c’est plus clair pour tous. La lecture et les explications immédiates du muguet en floraison ont facilité cette étape.
Au début, pour nous, c’était dur. Nous avions planifié la prise de parole et nous avons dû modifier la répartition initiale. Dans le travail de préparation, nous avions envisagé une organisation de prise de parole différente en cas d’impossibilité ou d’absence d’une autre personne. Sans cette préparation nous aurions été plus stressés. D’une certaine manière cela permet de s’adapter.
L’échange était fluide, la répartition de la prise de parole était régulière et respectée des autres personnes (membres du groupe et invités).
Le groupe de Rue au CG, a permis cette compréhension de la Recherche-action, de l’objet du travail et aussi une prise de conscience et la reconnaissance que c’est un travail en tant que tel.
Pour Sarah Thuillier et Anne Blondel au départ, la recherche-action était secondaire. Pour Charlotte Bossaert, elle était un OVNI avec la part de mystère que cela implique. La représentation et l’appropriation du projet était donc difficile.
Nous pouvons regretter pour certains l’absence des élus présents en 2013, ainsi ils auraient pu constater l’évolution du travail et des productions réalisées. Depuis cette rencontre, nous n’avons pas de retours directs ou indirects. S’il y a eu des retours positifs des personnels du CCAS de Montdidier.
Cependant, ce jour-là, nous avions pour objectifs d’éclaircir certains nuages, pour faciliter une vision plus nette du dispositif et ainsi la faire connaître et l’élargir (avec d’autres thèmes ou non). Nous ne connaissons pas la décision qui sera prise mais nous pensons que pour les personnes présentes, la recherche-action a été comprise et reconnue.
Commission offre culturelle
Nous retenons que la journée a été faite de bons échanges, fructueux et constructifs, avec parfois des résistances. Nous avons ressenti un bon accueil, ce qui nous a mis en confiance. Nous avons relevé une notion de groupe très présente avec une belle solidarité et une pensée collective.
Le public a apprécié la façon de présenter les thèmes et ce qui s’en est dégagé : la compréhension, le travail effectué, la fluidité dans la parole, le fait que ce n’était pas qu’une lecture.
Nous notons que les questions dans le suivi de la présentation n’ont pas amené forcement des réponses, il faudrait les distinguer. Nous notons aussi qu’il faudrait venir présenter de manière plus formelle des situations que les élus ne connaissent pas, visualiser un état des lieux par exemple. Nous notons encore que la prise de notes n’est pas obligatoire, tant que le discours fait passer l’objectif à atteindre.
Nous notons enfin que nous aurions aimé avoir certains des élus présents lors de notre première rencontre afin qu’une mesure d’écart soit possible, pour eux, mais aussi pour nous au travers de ce qui aurait pu être leurs réactions.
L’écoute des bandes révèlent chez certains d’entre nous la présence répétitive des tics de langage.
Sur le bilan de la présentation de l’offre culturelle, il est positif avec une bonne prise de parole, juste et dosée, malgré les peurs de certaines personnes pour la prendre ou pour la lâcher.
A propos des retours sur la proposition des Arts Furieux, elle a été accueillie positivement. Les médiateurs culturels disent qu’ils ont des difficultés à amener les publics vers l’offre culturelle, ils voient cette proposition comme une solution. Il a été dit que cette proposition s’adressait a un public « empêché ». Ce terme est reçu de manière différente. Il nous interroge, notamment sur le sens que les élus y mettent. Nous allons vérifier auprès des intéressées
Anne Blondelle a dit que c’était un projet ambitieux, il a été fait un parallèle avec un projet culturel dans un collège à Beaucamps le Vieux. Elle s’est engagée à faire remonter l’action aux personnes concernées : élus/Travailleurs Sociaux/Travailleurs Culturels.
Le groupe d’Abbeville doit présenter le travail sur l’OC à Mme Potier directrice du Centre Culturel de Rencontre de St Riquier. Il organisera une rencontre pour échanger avec les acteurs culturels d’Abbeville.
Commission mobilité
Les retours sur la proposition « MobilAction » sont positifs, les Cadres Techniques D’insertion ont assurés leur volonté de suivre le projet. Mme Thuilliez et Mme Blondelle aussi. Le projet était déjà bien avancé avant la rencontre du 7 février, ces retours positifs l’ont rendu encore plus légitime. Les interlocuteurs ont évoqué la possibilité de soutenir financièrement une structure associative.
Il reste un travail à faire pour créer l’association. Il faut répondre à plusieurs questions pour anticiper la création de poste visée par Lydia, sur les statuts même de l’association et sur les postes pouvant être occupés au sein du bureau. Il faut clarifier les moyens pour l’association de gagner de l’argent.
Avant la réunion du 7 février, le groupe de Rue avait déjà entrepris des démarches auprès de Mr Parmentier. Ses propos lors de la rencontre ont été positifs, avec une proposition d’accompagnement dans le projet, dans l’optique de créer une synergie entre Mobilaction et les structures existantes. Il faut donc continuer ces rencontres avec lui et renforcer le travail en commun.
Mme Gueudré a déjà recontacté le groupe pour suivre le projet. Une rencontre est en préparation. Un déplacement est prévu au Forum mobilité en Juin, un autre à la FOL dont la date reste à planifier.
Enfin, pour faire écho aux propos d’un interlocuteur présent le 7 février, le groupe doit se rapprocher de la Boutique de Gestion pour vérifier la viabilité du projet
D’un point de vue général, nous devons écouter les bandes enregistrées sur la journée pour compléter nos souvenirs sur les retours.