Illustration : photo prise lors du colloque du 7 février 2014.
• Commission recherche-action
Pour l’intérêt de la continuité de la recherche-action, l’Europe peut donner des fonds pour transférer la recherche-action dans 3, 5 ou 7 pays européens, quantité à vérifier avec Luiz. Nous avons proposé différents pays : la Belgique, l’Angleterre, l’Espagne, les Pays-Bas et l’Italie; ils ne sont pas arrêtés. Il y a la transhumance à la Piedalla, réunion à laquelle participe la Casa da Achada (centre culturel de Lisbonne) chaque année.
Pour la transférabilité, il faut voir la diversité d’autres fonctionnements. Aller à Piedalla servirait à ça, voir comment d’autres organismes, d’autres pays fonctionnent.
Si nous l’exportons, nous pourrions être formateur-animateur ou former des gens à la recherche-action pour qu’ils fassent ensuite de la recherche-action. Notre rôle serait aussi celui de la transférabilité de notre travail et de nos connaissances.
Bernadette disait aussi de réfléchir à :
Quel type de contrats ?
Quelle stabilité ?
Quelle durée ?
Qu’est-ce qu’on fait du travail fait jusqu’à aujourd’hui ?
Qu’est-ce qu’on fait des propositions ?
Est-ce qu’il faut s’investir dans la proposition ?
Par rapport à la 2e question, sur l’intérêt de poursuivre la recherche-action, il y a une théorie et une pratique. Il ne faut pas l’arrêter parce que la réflexion est toujours en action. La réflexion est évolutive et celle d’aujourd’hui n’est pas celle d’il y a 2 ans.
Sur la question : Faut-il que la recherche-action soit maintenue comme thème de réflexion ? Il y a plusieurs voix, qui disent qu’il faut qu’elle continue. On pourrait être reconnu en partenariat avec les universitaires en apportant notre vécu.
Cependant, le fait de la continuer seule, indépendamment des autres thèmes, pose question :
Est-ce que cela a du sens ?
Est-ce qu’il est possible de considérer la recherche-action comme objet d’une recherche-action, puisqu’elle n’est pas en elle-même un objet d’étude ?
La recherche-action n’est pas vécue, c’est un objet, c’est un concept, une construction. C’est au contact d’un objet qu’elle devient une méthode.
Les nouveaux salariés ne sont pas forcément à l’aise avec le vocabulaire. Il faut se poser la question de :
Comment les faire entrer dans le groupe ?
Ça interroge la méthode a utiliser quand on arrive dans le groupe de la recherche-action. Il faudrait revoir le listing des mots courants, qui n’ont pas la même compréhension par chacun, par exemple : La légitimité. En plus grand groupe, c’est plus difficile de comprendre.
Réfléchir sur l’inclusion des nouveaux, c’est déjà réfléchir à cette question :
Comment exporter la recherche-action dans d’autres pays étrangers ?
Le glossaire, la liste des mots qu’on utilise avec les mots qu’on va fatalement construire ensemble, serviraient comme outils de transmission, ce serait un Cardan.
• Commission offre culturelle
La rencontre du 18 avril, qui va avoir lieu avec le groupe d’Abbeville et les professionnels de l’offre culturelle est en vue d’une collaboration. Il a été évoqué qu’il faudra maintenir les objectifs : présenter le travail et collaborer
Des personnes au RSA ont fait un atelier peinture aux beaux-Arts à l’occasion d’un MIS. Les chercheurs d’Abbeville sont allés les interroger. De leur rencontre avec ces personnes, certaines sont reparties avec l’idée que c’est toujours inaccessible. Toutefois, elles ont découvert une forme d’offre culturelle ; elles ne savaient pas que cela pouvait les intéresser. On ne peut pas savoir, avant de les connaître, quels types de choses les gens ont envie de découvrir. Les personnes ne sont pas dans la même situation après avoir fait ce stage et avant d’y être entré. Il y avait pour certains, l’envie de s’inscrire mais l’aspect financier ou la peur de se retrouver seule dans un atelier dans lequel elles ne connaissaient personne rendaient ce projet inaccessible .
Il y a une période d’accompagnement, avec la notion du temps qui est importante pendant et après.
Quelle relation installer entres les gens et le lieu ?
Il y a peut-être dans l’accueil des personnes et la pratique pédagogique, cette question:
Comment on amène les personnes à réfléchir sur l’après ?
C’est une question qui reste à approfondir. Si on parle d’accompagnement, il y a des tas de représentations différentes qui viennent.
Pour les uns, les entretiens que le groupe d’Abbeville a eu avec les personnes de la Maison Pour Tous répondent à la nécessité d’établir dans les propositions les 7 mots clefs : participer, organiser, confiance, acteur, décideur, construire, citoyenneté. Mots qui répondraient à la problématique du groupe d’Abbeville : de quelle manière l’offre culturelle peut appartenir à tous les citoyens ? Toutefois les avis sont partagés.
Nous avons commencé à apporter une réponse pour les codes : ils sont différents pour les acteurs de l’offre culturelle et les consommateurs de l’offre culturelle, cela nous a orienté vers une « représentation » des codes, plutôt qu’une question de comprendre les codes.
La réflexion de notre philosophe est que se questionner sur les codes peut être une question piège dénoncer les codes, parce qu’il y aura toujours des codes.
Christophe demande l’explicitation des 2 questions qui ont été posées par le groupe d’Abbeville et qui comportent « exclure » et « insérer ».
La proposition de Bernadette est de se pencher sur le contenu de la représentation de l’offre culturelle à la lumière des nouvelles informations.
Christophe a émis l’hypothèse qu’il y a un problème si l’offre culturelle est un prétexte à la resocialisation et dans ce cas, où est l’intérêt de l’offre culturelle ?
• Commission apprentissages
Il y eu un manque de réponses, lors de la présentation du colloque du 7 février au Conseil Général. Il y a eu un manque de relance. Nous sommes trop centrés sur l’échec scolaire, alors que ce n’était pas le sujet. Cela s’explique peut être par notre changement de problématique un mois avant cette réunion.
La façon de reprendre le travail sur les apprentissages de notre groupe a changé. Il y a eu un travail de recherche sur les verbes liés à l’apprentissage, 43 ont été trouvés.
Nous sommes tous d’accord pour dire que les apprentissages ne commencent pas avec l’école.
Peut-on être à la fois dans l’échec et la réussite ?
Il y a encore un travail sur les conséquences de l’échec à effectuer, on n’a pas terminé ce travail.
Est-ce que c’est l’élève qui n’est pas fait pour l’école, ou le contraire ?
Lorsque l’on parle de l’apprentissage, on ramène la discussion à l’école et l’école ramène toujours à l’échec et l’on ne tient pas compte de la réussite. Différentes idées sur l’apprentissage apparaissent :
– Faire un apprentissage par soi-même, par obligation, par nécessité.
– L’urgence est peut-être la meilleure des écoles.
– L’apprentissage d’avant l’école doit être regardé et valorisé.
– L’importance de l’affectif dans l’apprentissage est a prendre en compte.
– La question de la réussite de sa vie : qu’est-ce que réussir sa vie ?